«Un fonctionnaire du Trésor mis aux arrêts pour malversations présumées
portant sur la somme de plus de 500 millions de FCFA ». Telle est la principale information publiée récemment par un confrère de la presse en ligne.
En réalité, il s’agissait d’une inspection diligentée par les responsables du Trésor public, notamment l’Inspection générale du Trésor public. Enquête qui n’a d’ailleurs pas encore fini de démêler les écheveaux.
Ces contrôles sont désormais renforcés à travers un dispositif de lutte contre la fraude et la corruption présenté officiellement au public le 20 janvier 2023. C’est certainement ce dispositif qui porte déjà ses fruits.
A en croire certains responsables du Trésor Public, ce dispositif est destiné à promouvoir une culture anti-fraude et anti-corruption.
La politique de lutte contre la fraude et la corruption, cheval de bataille du Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques, a pour objectifs, rappelle-t-on, d’améliorer la transparence et la gouvernance au sein du Trésor public, à travers la promotion d’une culture anti-fraude et anti-corruption, la prévention ou la détection d’actes constitutifs de fraude et de corruption susceptibles d’être commis au Trésor public, ou en collusion avec des partenaires, des fournisseurs ou autres tiers et la prise de mesures ou sanctions appropriées en cas de fraude ou de corruption avérée.
L’agent de la Trésorerie générale de Bouna est donc sous le coup de cette disposition.
La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique se dit déterminée à mériter son certificat ISO 9001 Version 2015. Elle a donc décidé de traquer tous les agents indélicats afin de préserver la notoriété et la crédibilité de cette Administration.
Il est à espérer que cette pratique de bonne gestion soit également suivie par les autres administrations du pays afin de rehausser l’image et la crédibilité de la Côte d’Ivoire.
Jean Michael