Mahamadou Kouma, Président du Conseil d’Administration de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI),

Le compost, l’engrais naturel, a des vertus selon les spécialistes.

Photo de famille des agriculteurs-relais en formation sur l’utilisation du compost.

a ouvert jeudi 06 juillet 2023 à l’hôtel Fondi de Yamoussoukro (capitale politique ivoirienne), l’atelier de formation des agriculteurs-relais sur la gestion durable des terres et l’utilisation du compost dans le cadre de la mise en œuvre du projet Benkadi.

L’objectif de cette formation qui se veut pratique, est de renforcer leurs connaissances sur la gestion durable des terres dans la perspective de l’utilisation du compost qu’ils ont fabriqué avec l’aide de l’Anader dans le cadre du projet.

Le compost, l’engrais naturel, a des vertus selon les spécialistes, lesquelles permettent de résister aux effets néfastes des changements

Le compost, selon Dr Francis Yao, Agronome, Chercheur au Centre national de recherche agronomique (CNRA) et expert-formateur, permet de bien nourrir la terre agricole et d’avoir une bonne production. Il permet donc d’augmenter les revenus des paysannes et des paysans, contrairement à l’engrais chimique qui finit par appauvrir la terre et les récoltes.

Le compost a en outre, des vertus qui permettent de résister aux effets néfastes des changements climatiques sur l’agriculture. D’où cette formation de deux jours des agriculteurs-relais qui iront à leur tour former leurs pairs dont des agricultrices dans 29 villages.

Il faut rappeler que la CSCI à travers le projet Benkadi et avec l’appui de l’Anader, a formé 816 agriculteurs et agricultrices dans 29 villages riverains des parcs nationaux, dans 15 régions de Côte d’Ivoire en 2022. Ce qui a produit un total de 5 tonnes de compost.

Mahamadou Kouma, Président du Conseil d’Administration de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) a ouvert l'atelier.

Mahamadou Kouma, PCA de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) a ouvert l’atelier.

‘’En nous engageant pour un plaidoyer visant le changement de pratiques en matière d’agriculture, nous visons la préservation des aires protégées. Si  la terre est fertile et les récoltes bonnes, les paysannes et les paysans vivant aux abords des parcs nationaux ne seront pas tentés d’agresser ces parcs. Les parcs sont un rempart pour faire face aux effets néfastes des changements climatiques. Aujourd’hui, ce sont les parcs nationaux qui constituent l’essentiel du couvert forestier ivoirien. C’est ce qui justifie que la CSCI se soit engagée sur cette voie’’, a fait savoir le président de la CSCI.

Aux participants il a insisté sur leurs missions à leur retour : ‘’une fois que vous retournerez dans vos villages, vous aurez à partager la même formation avec les agriculteurs et les agricultrices. N’oubliez pas les jeunes qui ont des champs, n’oubliez pas les femmes, n’oubliez pas non plus les personnes en situation de handicap qui ont des champs. Vous êtes venus apprendre pour que cela profite à tout le monde chez vous’’.

 

Jean Michael