Le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG)

ce protocole d’accord visera à ficeler un cadre adéquat de partenariat.

Le CNTIG et la CNFCI ont convenu de mutualiser leurs efforts pour une gestion efficiente des frontières entre la Côte d’Ivoire et les pays voisins.

et la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) ont convenu de mutualiser leurs efforts pour une gestion efficiente des frontières entre la Côte d’Ivoire et les pays voisins.

Le directeur général du CNTIG, Dr Edouard Fonh-Gbéi et le secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté ont procédé mardi 8 août 2023 à Abidjan, à la signature d’un protocole d’accord en vue d’affiner les stratégies de gestion des frontières ivoiriennes sur la base de données de références collectées par le CNTIG.

“Il convient pour nous de mettre l’accent sur le fait que ce protocole d’accord visera à ficeler un cadre adéquat de partenariat pour ainsi contribuer plus efficacement à la digitalisation des données de nos frontières”, a assuré Dr Fonh-Gbéi.

Il a expliqué que la CNFCI va bénéficier de l’expertise de sa structure dans les nouvelles technologies de collecte d’informations géographiques, mais aussi de la cartographie thématique et digitales des frontières.

“A travers cette convention, nous nous engageons à mettre en place un système d’informations géographiques globales des Frontières et surtout à contribuer au renforcement des capacités des techniciens de la CNFCI”, a-t-il souligné.

Pour le directeur général du CNTIG, le mode de gestion des frontières terrestres ou maritimes étant différent de celui des points d’entrée tels que les ports ou les aéroports, la contrainte principale est l’étendue du territoire.

«L’utilisation de la donnée géo spatiale pourrait non seulement fournir aux décideurs des informations susceptibles de les orienter dans la prise de décisions, mais surtout aider à un déploiement efficient des ressources aux frontières terrestres et maritimes », a-t-il fait savoir.

Il a expliqué que les données et outils géo spatiaux proposés, couplés avec les technologies drones et intelligence artificielle, pourront être utilisés à de nombreuses fins, notamment l’analyse de l’utilisation des terres, la planification des infrastructures routières, la surveillance de l’environnement et l’agriculture, l’organisation des interventions en cas de catastrophe, la gestion de l’aide humanitaire ou encore l’évaluation des politiques de développement.

Le secrétaire exécutif de la CNFCI s’est félicité de ce partenariat qui va permettre, selon lui, d’affiner la gouvernance des frontières.

Le Secrétaire exécutif de la CNFCI s’est félicité de ce partenariat qui va permettre, selon lui, d’affiner la gouvernance des frontières.

« Ils auront sans nul doute un profond impact dans la gestion de l’intégration régionale et offriront la possibilité de concilier les priorités et les intérêts des parties prenantes des zones frontalières et de mettre au point, différents régimes de coopération », a déclaré Dr Edouard Fonh-Gbéi.

Le secrétaire exécutif de la CNFCI s’est félicité de ce partenariat qui va permettre, selon lui, d’affiner la gouvernance des frontières.

« Celle-ci se veut holistique, globale, qui prend en compte l’humain et le non humain, toutes les dynamiques culturelles, sociales, économiques et sécuritaires », a indiqué Konaté Diakalidia.

« Nous allons proposer rapidement au gouvernement quelque chose qui répond à ses attentes notamment en cette période d’insécurité à nos frontières, de fuite de nos produits vers les pays voisins, d’immigration irrégulière intense, de déplacement des populations du fait de certaines crises qui secouent la sous-région », a-t-il assuré.

 

AIP