La 5e édition de la Semaine des Activités Minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO) a ouvert ses portes, ce jeudi 28 septembre 2023 à Ouagadougou. Cet événement prévu se tenir du 28 au 30 septembre 2023, vise à rassurer les partenaires actuels et à attirer d’autres investisseurs dans le secteur minier.

Le ministère en charge des Mines veut rassurer les investisseurs et réfléchir à fédérer les investissements de ce secteur, en organisant la Semaine des Activités Minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO) dès le départ de cette initiative. «Exploitation minière en Afrique : Quelle stratégie pour impacter le développement des économies locales ?», c’est sous ce thème que se tient cette 5e édition de la SAMAO, après cinq ans d’interruption. A entendre le président du comité d’organisation, Jean-Baptiste Kaboré, le choix de ce thème a pour objectif de contribuer à des changements structurels dans le secteur minier afin de mieux insérer l’exploitation minière dans les économies nationales en général et dans les économies locales en particulier dans le but d’optimiser l’exploitation des ressources minières. «Il permettra également d’échanger et partager des expériences sur des initiatives visant à améliorer l’intégration du secteur extractif dans le développement des économies locales», a-t-il indiqué.

Le Premier ministre Apollinaire Kyélem lors de la visite des stands

… avant de visiter les stands d’exposition

Cet événement sera marqué par plusieurs activités comme des rencontres B2B, G2G, des panels, des expositions d’équipements et d’engins miniers et une soirée de remise de distinction ainsi que des visites de sites miniers. Il est attendu environ 2000 participants dont des experts, investisseurs, chercheurs et représentants des administrations minières ainsi que des visiteurs venus d’horizons divers.

Un 5e rendez-vous pour redonner du dynamisme au secteur minier burkinabè

La tenue de cette 5e édition de la SAMAO est la preuve de la résilience du peuple burkinabè qui, «face à la situation sécuritaire, n’a jamais plié l’échine», selon le ministre des Mines, Simon Pierre Boussim. Pour lui, il s’agit d’un 5e rendez-vous pour redonner du dynamisme au secteur minier burkinabè. Et «c’est une occasion pour tous les acteurs intervenant dans le domaine minier de proposer des stratégies et solutions pour une meilleure intégration de l’exploitation minière aux économies locales afin de favoriser le développement économique et social de nos différents pays», a réitéré le ministre. C’est donc un rendez-vous de trois jours d’immersion dans le secteur minier qui vient d’être lancé avec la participation du Tchad, du Bénin, du  Cameroun, de la Tanzanie, du Congo Brazzaville, du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, etc.

Au 31 décembre 2022, la production minière industrielle a été estimée à 57,68 tonnes contre 67,1 tonnes en 2021. Quant aux emplois directs, ils sont estimés à 19 000 à la même date. Au niveau africain, le Burkina Faso a occupé la 4e place en tant que pays producteur d’or en 2022 après le Ghana, le Mali et l’Afrique du Sud.