Les temps pionniers de l’aviation sont nés dans des hangars à bateaux avec les premiers hydravions en bois et en tissu. Sur la côte d’Emeraude, on oublie souvent que celui qui a assuré la reconstruction de Saint-Malo, Guy La Chambre a également exercé les fonctions de ministre de l’air dans les gouvernements de Camille Chautemps, Léon Blum et Édouard Daladier.
A l’époque, Air France adoptait un logo visionnaire : un cheval ailé avec la queue d’un hippocampe. Cet hippocampe reste un symbole d’aviation rappelant l’hydravion. La haute technologie navale a nourri de nombreuses innovations dans le domaine de la haute technologie aéronautique. D’où l’intérêt de faire naître de l’innovation croisée.
De la pointe de Cherbourg à l’estuaire de Saint-Nazaire, de nombreuses villes portuaires ont-elles aussi leurs héros du ciel : Alexis Maneyrol est sans doute le plus connu en Loire-Atlantique pour avoir réussi sa traversée entre les deux tours de la cathédrale de Machecoul et sous le pont transbordeur de Nantes ; tandis que La Manche fut la terre natale de nombreux pionniers de l’aviation, parmi les plus connus localement, on peut citer Félix Du Temple et Félix Amiot. S’ils ont tous œuvré à faire progresser l’aéronautique, certains sont tombés dans l’oubli. C’est le cas de Léon Levavasseur.
A l’image de la ferme solaire développée à l’aéroport de Montpellier, l’offre de transport aérien durement impactée par la Covid-19, présente un potentiel pour de nouveaux entrepreneurs pour développer l’éco-aviation.
Tous les quatre ans, les agents Air France élisent leurs représentants dans l’un des sept comités sociaux et économiques d’établissement auquel ils sont rattachés. Le comité social et économique Air France est structuré comme une entreprise, avec une direction générale et des directions métiers. Le fonctionnement de ses services et des activités diverses mis en œuvre exigent des moyens en personnel et en formation. Dans le cadre de ses activités sociales, le comité social et économique Air France dispose d’un village détente sur la côte d’Emeraude.
A seulement 800 mètres du bord de la mer sur la côte d’Emeraude, le village détente Air France de Saint-Malo revêt un caractère unique. Entourée d’arbres centenaires, la propriété se fond parfaitement dans une Bretagne restée sauvage et authentique, qui a su conserver intactes la pureté et la force des paysages, à l’image de l’ancienne malouinière jouxtant les maisonnettes. Construites aux XVIIe et XVIIIe siècles par les armateurs, ces malouinières exhalent encore des parfums d’aventures et d’histoires maritimes. La proximité immédiate de la célèbre cité corsaire séduira assurément amoureux de traditions ancestrales et adeptes de l’air du large.
Il faut aussi aller chercher sur les hauteurs de Saint-Malo vers la Gouesnière et Saint-Jouan-des-Guérets pour retrouver un lieu de quiétude aux portes de la cité corsaire. Un manoir anglais du XIXème siècle qui a appartenu à la famille Lognoné, le manoir de Blanche Roche, offre un panorama exclusif sur l’arrière-pays où s’est développé l’aérodrome de Blanche Roche, alternative au développement de l’aéroport de Dinard à Pleurtuit. Absorbée par l’extension du parc d’entreprises Atalante, la piste principale de l’aérodrome était un haut lieu d’aventures et de souvenirs de jeunesse. Plusieurs membres de la fratrie de Benoist Lognoné y organisaient des courses de karting totalement improvisées en utilisant toute l’étendue offerte par cette large piste recouverte en hiver par le brouillard.
De ce lieu, jaillit désormais la découverte de caractéristiques humaines audacieuses qui rythme et inspire le vent des activités technopolitaines du parc Atalante et sa vallée de cerveaux et d’innovation entrepreneuriale et scientifique.