L’organisation des Nations Unies a appelé la communauté internationale à apporter un soutien accru pour faire face aux tensions croissantes dans la région des Grands Lacs d’Afrique.

Huang Xia a également relevé que la situation humanitaire dans l’est de la RDC est tout aussi désastreuse, avec un nombre croissant de personnes déplacées, exhortant la communauté internationale à fournir une aide humanitaire plus substantielle et à faciliter le retour des personnes déplacées.

Huang Xia, l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la région des Grands Lacs d’Afrique.

Intervenant devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la région des Grands Lacs d’Afrique, Huang Xia, a exprimé sa profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire et au risque d’un conflit direct entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, « qui s’accusent mutuellement de soutenir des groupes armés sur leur territoire respectif. »

Il a également relevé que la situation humanitaire dans l’est de la RDC est tout aussi désastreuse, avec un nombre croissant de personnes déplacées, exhortant la communauté internationale à fournir une aide humanitaire plus substantielle et à faciliter le retour des personnes déplacées.

L’émissaire onusien a, en outre, déclaré avoir mené des efforts pour promouvoir la paix dans la région en visitant plusieurs pays, dont l’Angola, le Burundi, la RDC, le Rwanda et l’Ouganda, dans le but d’instaurer la confiance et de mobiliser les partenaires pour une solution pacifique aux défis de la région.

Il a souligné l’importance de revitaliser l’Accord-cadre d’Addis-Abeba de 2013, qui jette les bases de la paix et de la sécurité dans la région, tout en appelant tous les groupes armés à déposer les armes. Il a, de même, exhorté les groupes armés congolais à participer à un programme de désarmement et de démobilisation adopté par la RDC en 2022.

L’ONU dispose d’une stratégie globale pour la région, qui englobe plusieurs initiatives conçues pour s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité, a-t-il indiqué, regrettant que cette stratégie manque du financement nécessaire.

Invitant tous les partenaires à combler ce déficit de financement, le responsable onusien a souligné la nécessité de donner la priorité à la diplomatie et au dialogue continu pour trouver une solution globale aux défis auxquels est confrontée la région des Grands Lacs.

“La situation dans la région des Grands Lacs reste très volatile, et le soutien et la coopération internationaux sont essentiels pour prévenir une nouvelle escalade et ouvrir la voie à la paix, à la stabilité et à la prospérité”, a-t-il conclu.