Le CNRA a accompagné la transformation par la mise en place de la liqueur de cacao.

Louis Ban Koffi Directeur de recherche et responsable du laboratoire analyse sensorielle cacao au CNRA.

Les chercheurs du Centre national de recherche agronomique (CNRA), plaident pour la valorisation du cacao ivoirien par la fabrication de plusieurs produits et sous-produits. Ils ont réitéré cette plaidoirie lors des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC 2022) organisées du 30 septembre au 02 octobre 2022.

Pour ces chercheurs, les opportunités d’affaires autour de la valorisation des produits et sous-produits du cacao sont énormes et devraient permettre aux producteurs d’augmenter substantiellement leurs revenus.

« J’invite les producteurs à ne plus produire du cacao que pour les fèves mais de profiter des avantages que cette culture offre. Cela permettra d’augmenter leur revenu. Le jus du cacao par exemple, peut, selon eux, être transformé en différents jus, vinaigre… », a déclaré le Directeur de recherche et responsable du laboratoire analyse sensorielle cacao au CNRA, Louis Ban Koffi.

Selon le chercheur, la cabosse de cacao permet, par exemple, d’avoir de la potasse, du combustible, du compost.

« Le CNRA a accompagné la transformation par la mise en place de la liqueur de cacao, de confiture », a-t-il ajouté, soulignant que les offres sont à la portée de tout le monde et que les producteurs ivoiriens sont avancés que les autres de la sous-région sur la base des fiches techniques.

La Cheffe par intérim du Programme de la conservation et de la transformation des produits agricole au CNRA, N’Goran Evelyne Patricia, a informé que les fèves venant des producteurs sont analysées au sein des laboratoires pour donner une plus-value au produit auprès des chocolatiers.

Elle a invité les producteurs de cacao à saisir l’offre de formation du CNRA pour mieux et bien adapter leurs productions aux normes répondant à la demande des chocolatiers.

« Nous vérifions la qualité marchande et structurelle, c’est-à-dire la qualité que les chocolatiers souhaitent retrouver auprès des producteurs. Si les fèves ne sont pas bien séchées, il y aura un arrière-goût », a-t-elle relevé, appelant les producteurs à suivre les consignes d’usage pour commercialiser leurs récoltes à un prix rémunérateur.

La huitième édition des JNCC a porté sur le thème « Transformation locale du cacao : opportunités pour les artisans chocolatiers ».

 

AIP