La SNPC et Eni Congo exportent aujourd’hui la première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis le terminal méthanier de Litchendjili à Pointe-Noire, en présence du Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, et le Président-directeur général d’ENI, Claudio Descalzi
En septembre 2023, la SNPC, Eni Congo et Eni SPA ont signé un contrat d’achat et de vente de GNL d’une durée de 20 ans. Le contrat repose sur la production de GNL à partir du permis d’exploration Marine XII, avec des investissements de 5 milliards de dollars US pour deux unités flottantes de liquéfaction.
Vers la fin du torchage au Congo
La première unité est opérationnelle depuis le 29 décembre 2023, tandis que la seconde démarrera fin 2025.
Avec une capacité maximale de liquéfaction de gaz pour les deux unités d’environ 4,5 milliards de mètres cubes par an, la mise en service contribuera à éliminer le torchage dans le pays.
La production de GNL s’inscrit dans la politique du Congo de développer son potentiel gazier. Au gaz du permis Marine XII s’ajouteront des ressources supplémentaires qui pourraient provenir des blocs actuellement en exploration, ouvrant des perspectives encourageantes pour le secteur gazier congolais.
«Ce partenariat exemplaire entre la SNPC et ses partenaires reflète notre vision commune de l’innovation dans le secteur de l’énergie. Ensemble, nous ouvrons de nouvelles voies vers un avenir énergétique plus sûr, plus propre et plus prospère au Congo », souligne le Président congolais Denis Sassou N’Guesso.
Un partenariat prometteur
Le Président Dénis Sassou N’guesso décorant Claudio Descalzi, PDG de l’ENI
L’exportation de la première cargaison de GNL du Congo témoigne du partenariat fructueux entre la SNPC, Eni et le gouvernement congolais et illustre la pleine réussite de la collaboration Sud/Nord, comme le souligne Claudio Descalzi, PDG d’Eni : «la première cargaison de GNL du Congo est le résultat de l’engagement fort d’Eni et de ses partenaires avec le soutien indéfectible du gouvernement de la République du Congo. Eni et les partenaires locaux ont contribué à la mise en place de la main-d’œuvre, du savoir-faire et de la technologie, garantissant des revenus supplémentaires au pays tout en contribuant à la sécurité énergétique de l’Europe.” La République du Congo vient d’entrer dans le cercle fermé des principaux pays exportateurs mondiaux de GNL. Cela ouvre des horizons prometteurs pour une croissance économique soutenue tout en contribuant à l’équilibre énergétique mondial.
Succès opérationnel et environnemental
Le projet de production de GNL, initialement approuvé pour décembre 2022, a atteint son objectif de production en un temps record, grâce à un plan efficace. Si la première unité est destinée au marché de l’exportation, la mise en service de la deuxième unité prendra en compte les besoins locaux en gaz, notamment l’augmentation de l’approvisionnement en gaz de la centrale électrique du Congo à 3 millions de mètres cubes par jour.
«En tant qu’acteur clé du secteur des hydrocarbures, la SNPC est honorée de participer à cette étape importante pour le développement du Congo. Nous nous engageons dans une «transition énergétique», qui passe par le développement du gaz naturel, contribuant ainsi à la sécurité énergétique de notre pays», commente Maixent Raoul Ominga, PDG de la SNPC.
SNPC
Créée le 23 avril 1998, la SNPC est une compagnie pétrolière nationale dont la mission est de contribuer au développement et à la gestion efficace des ressources pétrolières du Congo. Sa mission est d’explorer, d’exploiter, de développer et de distribuer les hydrocarbures du Congo, en partenariat avec d’autres sociétés. La SNPC s’engage pleinement dans la transition énergétique et dans la préservation de la biodiversité à travers des projets de valorisation du gaz.
Article publié pour la première fois sur Afrimag
