L’économie ivoirienne a enregistré – ces dernières années – des pertes estimées à 1400 milliards de F CFA.

Une initiative à l’origine de la création en 2010 au Nigeria du réseau régional de journalistes d’investigation.

Conséquence de cette situation, le pays a occupé le 105ème rang /180 pays, selon l’indice de Transparency International en 2021.

Des déperditions qui résultent de divers actes de corruption. L’Information a été rendue publique par le Colonel-major Idrissa Touré, au cours de l’atelier régional de formation des journalistes d’investigation sur les crimes économiques et financiers organisé par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba), qui s’est achevé le 04 août 2022, à Assinie (environ 75 Km d’Abidjan), dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire.

« La corruption est, selon les statistiques partagées par la Haute Autorité pour la Bonne gouvernance de notre pays (…) un fléau qui a fait perdre à l’économie ivoirienne environ 1400 milliards de FCFA en 2019, soit 4% du PIB et 64% du service de la dette ». A révélé, le Colonel-major Idrissa Touré, président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF-CI), correspondant national du GIABA en Côte d’Ivoire.

C’était à l’entame d’un atelier régional de formation sur le journalisme d’investigation sur les crimes économiques et financiers qui s’est achevé, le 04 août 2022, à Assinie.

Conséquence de cette situation, le pays a occupé le 105ème rang /180 pays, selon l’indice de Transparency International en 2021.

Le Colonel-major Idrissa Touré qui intervenait au nom du ministre de la Communication, de l’Economie numérique, Porte-parole du gouvernement, a donc plaidé pour le renforcement des instruments et mécanismes de promotion de la transparence, de la responsabilité et de la redevabilité afin de soutenir le développement du pays.

Occasion pour lui de solliciter l’appui des médias dont le rôle est incontournable dans les changements transformationnels de la société.

Auparavant, il a situé les objectifs de l’atelier. Primo, favoriser au sein des médias, la culture d’investigation en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Deuxio, renforcer les compétences et la synergie d’action en matière de LBC/FT.

Représentant le Directeur Général du Giaba, Timothy Melaye, Responsable du Centre d’Information et Coordonnateur de la Communication du GIABA à Lagos (Nigeria) a fait noter que cette session de formation s’inscrit dans le prolongement des actions par lesquelles le GIABA compte poursuivre et renforcer son alliance avec les animateurs des médias en vue de l’adoption de mesures collectives contre les crimes économiques qui menacent les Etats-membres.

Une trentaine de journalistes du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Liberia, du Niger, du Nigeria et du Sénégal ont pris part à cet atelier qui fait suite à celui organisé en février 2022 à Accra (Ghana).

Conformément à son mandat, le Giaba mène depuis 2009, des programmes de sensibilisation à l’intention des professionnels des médias.

Une initiative à l’origine de la création en 2010 au Nigeria du réseau régional de journalistes d’investigation spécialisés dans la dénonciation des crimes économiques et financiers.

 

B.V