Les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire, notamment les automobilistes, se sont réveillés samedi 1er octobre,
avec une énième augmentation du prix du carburant à la pompe. Un stress supplémentaire des populations avec l’annonce d’un coup d’Etat militaire chez leur voisin ivoirien, le Burkina Faso. Dans un contexte de cherté généralisée de la vie où les prix des produits de 1ère nécessité sont hors de prix dans tout le pays.
Le super passe donc de 735 à 775 FCfa ; soit une hausse de 40 FCfa. Il est passé successivement de 615 à 635 FCfa à partir du 1er février 2022, puis de 635 à 695 en avril 2022, avant d’atteindre la barre des 735 FCfa quelques mois après.
Quant au gasoil, il est maintenant vendu à 685 FCfa au lieu de 615; soit une hausse de 70F. Le pétrole lampant n’est pas en reste. Passant de 555 à 655 FCfa ; soit une hausse de 100F.
Avec ces hausses à n’en point finir, attribués à la guerre en Ukraine par le gouvernement Alassane Ouattara, les prix du transport en commun pourraient connaître les jours à venir, une augmentation tous azimuts. Du fait de la hausse du prix du gasoil, généralement utilisé par la plupart des transports en commun en Côte d’Ivoire.
Il faut d’ailleurs relever que du fait de ces augmentations non maitrisées, la quasi-totalité des taxis communaux ivoiriens appelés wôrô wôrô, utilisent les bouteilles de gaz butane comme carburant, avec tous les risques pour les populations, alors qu’il est formellement interdit dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
René Ramissou