Mme Madeleine Yao, Coordonnateur du Projet d’Amélioration de la Gouvernance pour la Délivrance des Services de base aux citoyens

Globalement, nous sommes satisfaits des résultats.

Cette mission de supervision a permis de se rendre compte des progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet.

(PAGDS), financé par la Banque Mondiale, était le 14 mars 2024, à Yamoussoukro (capitale politique ivoirienne), dans le cadre du suivi des actions menées par sa structure dans les secteurs de la mobilisation des recettes intérieures, de la santé et de l’éducation auprès des bénéficiaires du Projet.

En compagnie du Bailleur, la Banque Mondiale, il s’agissait entre autre, de s’assurer du bon état d’avancement de la mission de renforcement du cadastrage dans les villes de Korhogo et Yamoussoukro, de vérifier l’opérationnalité du système du contrôle biométrique de la présence des élèves affectés dans les établissements secondaires privés et de s’assurer de la distribution effective et de l’utilisation des manuels scolaires par les élèves de CP (Cours préparatoire) et CE (Cours élémentaire). Sans oublier de renforcer la communication sur les activités mise en œuvre par le PAGDS.

‘’C’est une revue à mi-parcours du projet PAGDS. Nous sommes venus sur le terrain pour apprécier l’état d’avancement des différents projets ; surtout la fonctionnalité de tous les outils que nous avons installés. Nous avons choisi la santé, le système hospitalier, la distribution des manuels scolaires, le projet d’affectation en ligne, celui du contrôle biométrique.

Globalement, nous sommes satisfaits des résultats. Nous avons vu une administration prête au changement. Cette administration qui petit à petit, s’est approprié les différents outils mis en place. On s’est rendu compte qu’à Yamoussoukro par exemple, les médecins se sont appropriés le système. Les patients sont assez satisfaits de ce qui se fait. On a noté également un accroissement des ressources financières.

Au niveau du cadastrage, on a vu un avancement substantiel, car il va permettre d’avoir une cartographie de tous les terrains bâtis et non bâtis. Ce qui va donner aux citoyens, des droits fonciers pour sécuriser leurs biens et permettre à la direction générale des impôts d’avoir une situation exacte de tout ce qui doit être imposé et par ricochet, améliorer la recette fiscale ; surtout locale. Ce qui pourrait avoir un impact sur l’accroissement positif des investisseurs locaux’’, a indiqué le Coordonnateur du PAGDS.

Pour elle, ‘’tous ces projets améliorent la gouvernance, le cadre institutionnel, donne de nouveaux instruments au personnel et à la population qui fréquente ces structures de qualité et optimise les ressources.

Mme Madeleine Yao souhaite qu’au terme de ce projet prévu pour le 31 décembre 2025, le partenaire technique et financier qui est la Banque Mondiale, ‘’accepte soit une prorogation, soit une rallonge budgétaire, soit une 2è phase. Ce qui est sûr, nous espérons que pour la pérennisation, ce projet ne s’arrête pas subitement en un an parce qu’il reste beaucoup à faire’’.

Globalement, nous sommes satisfaits des résultats.

Globalement, nous sommes satisfaits des résultats.

Quant à Saidou Diop, Chargé du projet PAGDS, il a fait savoir, au nom de la Directrice des Opérations de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire, que cette mission de supervision qui a démarré à Abidjan, puis à Korhogo, Bouaké et Yamoussoukro, leur a permis de se rendre compte des progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet mais aussi des défis auxquels sont confrontés les acteurs.

‘’Nous avons pris bonne note des défis et ensemble avec la coordination du projet, nous devons pouvoir trouver des solutions à ces défis. Le projet s’exécute de façon satisfaisante dans l’ensemble’’, a-t-il informé. Ajoutant qu’il y a deux attentes à satisfaire. Il s’agit de la compréhension réelle du projet par les bénéficiaires, leur implication réelle et la pérennité dudit projet.

‘’Il serait souhaitable qu’au terme de ce projet, tous les outils mis en place puissent se pérenniser dans le temps. Que les acteurs puissent se l’approprier. Nous allons travailler dans ce sens’’, a rassuré le Chargé du projet PAGDS à la Banque Mondiale.

Le PAGDS, d’un coût de 195 millions de dollars,  faut-il la rappeler, s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale. Il a  un taux de décaissement actuel de60%.

 

Jean Michael