Le gouvernement kényan a annoncé jeudi 15 février, qu’il allait racheter l’équivalent de 1,44 milliard de dollars de ses euro-obligations arrivant à échéance en juin afin de renforcer la confiance des investisseurs dans la capacité du pays à rembourser ses emprunts internationaux et d’alléger la pression sur les réserves de change.  

Nairobi, qui s’efforce de consolider ses avoirs officiels de réserve depuis plusieurs mois, a obtenu le 18 janvier dernier du FMI un financement de 684,7 millions de dollars au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du mécanisme élargi de crédit et du fonds pour la résilience et la durabilité (FRD).

Le gouverneur de la Banque centrale du Kenya, Kamau Thugge, devant le bâtiment du Trésor national à Nairobi

Le Trésor du Kenya a émis mardi 13 février un nouvel eurobond de 1,5 milliard de dollars à un taux élevé pour financer le rachat de la majeure partie de ses euro-obligations arrivant à échéance en juin 2024 et éviter ainsi de puiser dans ses réserves de change.  La capacité du Kenya à rembourser cet eurobond a suscité, ces derniers mois, quelques inquiétudes auprès des investisseurs à propos d’un possible défaut de paiement du pays, dans un contexte marqué par la pression sur ses réserves de change, la hausse de la facture des importations et la dépréciation du shilling kényan par rapport au dollar américain.

Nairobi, qui s’efforce de consolider ses avoirs officiels de réserve depuis plusieurs mois, a obtenu le 18 janvier dernier du FMI un financement de 684,7 millions de dollars au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du mécanisme élargi de crédit et du fonds pour la résilience et la durabilité (FRD). A ces fonds s’ajoute un prêt de 210 millions de dollars de la Banque du commerce et du développement de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe (Trade and Development Bank). 

Article publié pour la première fois sur Afrimag