Dolidol vient de lancer à Dar Bouazza (localité dans la région de Casablanca-Settat au Maroc), sa filiale Dolicen, spécialisée dans la fabrication de produits en PET recyclé et de fibres discontinues en polyester. C’était en présence de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce du Maroc.
Avec un investissement de 200 millions de dirham, environ 20 millions de dollars, dont 100 millions de dirhams signés dans le cadre de la convention d’investissement de la Banque de projets portée par le ministère de l’Industrie et du Commerce, la nouvelle usine a été implantée dans le complexe industriel de Dolidol à Dar Bouazza sur une superficie de 10 000 m², et a permis la création à ce stade de plus de 100 emplois directs et 1000 emplois indirects.
«Ce projet marque un jalon important dans notre parcours vers la durabilité et la décarbonation du secteur textile. Il témoigne de notre engagement à promouvoir l’industrie circulaire et à assurer une production durable répondant aux normes environnementales en vigueur », déclare Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce. Il ajoute : «à travers cet investissement à forte valeur ajoutée technologique et industrielle, Dolicen contribue à la structuration de la filière de recyclage des bouteilles en plastique et à la substitution des importations par la production locale.» Quant à Jaafar Harti, Directeur général de Dolidol, il a souligné : «nous ne visons pas moins de 12000 tonnes de produits finis par an, et cela passera par le recyclage de plus de 600 millions de bouteilles en PET par an. Cela nous rend fier à plusieurs titres, d’abord sur le plan écologique et l’impact de cette activité sur le volet environnemental. Sur le plan économique et social puisque Dolicen contribue à la création d’emplois dans l’écosystème de collecte des déchets de PET ainsi qu’à la réduction des importations et la génération de devise étrangère. Nos objectifs sont clairs : couvrir 100% des besoins internes du groupe Dolidol en lieu et place du polyester importé, ce qui représentera 25% de la production totale de Dolicen, le reste étant écoulé sur le marché national et international.»