Conakry a abrité l’édition 2022 des assises de l’industrie du 19 au 21 décembre. Une tribune où la République du Mali et le royaume du Maroc sont invités d’honneur. Le Chef du gouvernement, Dr Bernard Goumou, a présidé les travaux inauguraux de la 2ème Édition du Salon de l’industrie de Guinée (SIG). Il a laissé entendre que le développement industriel est une priorité gouvernementale au vu des retombées en termes de création d’emploi et de richesse. Celui qui fut ministre de l’Industrie jusqu’en milieu d’année en cours a déclaré : «La forte volonté politique du plus haut niveau et d’un engagement en faveur de plusieurs réformes importantes pour le secteur privé, la loi sur le contenu local, la mise en place de la Chambre du commerce et d’industrie, l’unification du patronat et du processus d’élaboration de politique nationale de développement industriel de la République de Guinée sont pour l’heure les principaux facteurs de succès d’une réforme économique et commerciale amorcée par le gouvernement ». Aussi, il a rappelé que le SIG est une intégration africaine en comparant les modèles de développement, les réalités industrielles et le benchmark pour affronter le marché mondial. Priorité au libre-échangeCette année le thème retenu est : «À l’ère de la Zone Libre-échange Continentale Africaine (Zlecaf), quelle stratégie pour le renforcement de la compétitivité des entreprises industrielles ?». Cette 2ème édition a regroupé durant 3 jours 700 participants dont 90 entreprises avec 14 panels. Un an après la 1ère édition, Conakry met en avant les acquis du développement industriel, économique, durable et inclusif. Le SIG permet à travers sa thématique phare de partager les expériences afin de s’industrialiser de manière à favoriser la transition numérique. Objectifs clés du gouvernementLouopou Lamah, la ministre du Commerce de l’Industrie des Petites et Moyennes Entreprises, a indiqué que le secteur industriel de la Guinée joue un rôle primordial. Elle a situé que les défis de son cabinet sont : • Le développement des infrastructures dans tous les secteurs industriels ; • L’amélioration de l’offre intérieure en biens manufacturés ; • L’intégration des chaînes de valeurs comme vecteur de croissance de l’économie. |