Des producteurs d’hévéa, principale source de revenu dans le département de Tabou dans la Région de San Pedro (sud-ouest de la Côte d’Ivoire),

Les producteurs d’hévéa sollicitent l’aide des autorités compétentes pour des solutions conséquentes.

Le rendez-vous pour livrer le latex à la SOGB s’obtient uniquement à partir d’un seul numéro de téléphone qui est difficilement joignable.

se plaignent depuis quelque temps de la mévente de leur production (le latex ou caoutchouc naturel).

Selon Tougbaté B., un producteur du village de Ouéguiré (sous-préfecture de Tabou), très peu d’agriculteurs arrivent à avoir un rendez-vous à la Société des caoutchoucs de Grand-Béréby (SOGB) qui achète le produit au prix de 358 FCFA, tel que fixé par les organes de régulation de la filière.

Le rendez-vous pour y livrer le latex s’obtient uniquement à partir d’un seul numéro de téléphone qui est difficilement joignable, parce qu’il est sollicité par des milliers de producteurs et le réseau de téléphonie mobile ne couvre pas tous les villages du département, a-t-il expliqué.

Plusieurs petits producteurs impatients sont ainsi amenés à vendre leurs productions à d’autres acheteurs privés à des prix variant entre 200 FCFA et 250 FCFA, s’exposant au risque de se faire gruger par des balances non étalonnées n’affichant pas le poids réel du latex.

A en croire Wah M. du village de Ménéké, cette situation constitue une source d’inquiétude et crée des difficultés à de nombreux parents d’élèves qui tirent l’essentiel de leurs revenus de ce produit pour financer les études de leurs enfants.

Les producteurs d’hévéa sollicitent l’aide des autorités compétentes pour des solutions conséquentes, afin de jouir du fruit de leur labeur.

Eux qui sont confrontés de façon récurrente à des difficultés de commercialisation de leur production, contrairement, au palmier à huile, le copra, le cacao et le café, qui constituent les autres principales cultures pérennes de rente du département de Tabou, a-t-on constaté.

 

AIP