La première promotion de Master 2 en Droit de l’intégration régionale de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des Affaires (OHADA)/COMESA à Madagascar a débuté fin novembre 2022 à l’Université de Fianarantsoa.
Les efforts menés pour une amélioration du climat d’affaires selon les normes africaines de l’OHADA se poursuivent tant bien que mal.
Jean Marc Andriamanantena, un des premiers qui a prôné l’image de l’OHADA dans la capitale malgache semble être écarté des actions menées par l’association ACP Légal Océan Indien. Celle-ci a démarré dans la Grande Île par des volets de formation ponctuelle donnés par la Chambre de Commerce de Mayotte en juillet 2022.
C’est finalement à l’Université de Fianarantsoa, à laquelle enseigne Rindra Harizo, la représentante de l’ACP Légal Océan Indien dans la Grande Île que s’est ouverte la première formation universitaire de Master 2 en Droit de l’Intégration régionale OHADA/COMESA, dans le cadre du projet : « Amélioration du Climat des Affaires dans l’Océan indien » sur financement du fonds de coopération régionale INTERREG.
Dix-huit étudiants composent cette première promotion dont six en formation continue. Les auteurs sont des professionnels déjà en activité dans diverses sociétés. D’autres étudiants comoriens et mahorais sont attendus pour renforcer d’ici peu le groupe pour donner au projet une envergure régionale.
Selon le communiqué de l’OHADA, les premiers cours en droit OHADA des sociétés commerciales ont été donnés par le Pr. Oumar Sambe, expert comptable et spécialiste en droit OHADA.
Mi-décembre, lors de son séjour à Antananarivo, Victoria Kwakwa, Vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe estime que «le climat des affaires doit être amélioré» à Madagascar. L’objectif, indique-t-elle, « est de permettre au secteur privé de jouer pleinement son rôle».
Les groupements des opérateurs privés, comme le FIVMPAMA présidé depuis octobre 2021 par le dynamique Rivo Rakotondrasanjy, militent à ce que l’assainissement du climat des affaires reste une condition du développement économique du pays.