Le Président Directeur Général de la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC), Mallam Mele Kolo Kyari, a indiqué, jeudi 15 septembre à Rabat, que le projet de gazoduc Nigeria-Maroc permettra une transition énergétique de l’Afrique.
Dans une déclaration à la MAP en marge de la cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente relatif au Gazoduc Nigeria-Maroc, entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Nigeria et le Maroc, Kyari a indiqué que le projet va permettre de produire de l’électricité et des produits chimiques à base du gaz pour une transition du continent à horizon 2050 ou 2060.
Le Roi Mohammed VI et le Président nigérian Muhammadu Buhari ont cru et soutenu ce projet, a-t-il relevé, réitérant l’engagement de son pays dans sa concrétisation. C’est une infrastructure importante pour l’Afrique, car elle va assurer l’approvisionnement en gaz d’une vingtaine de pays en Afrique et de l’Europe aussi, a noté M. Kyari. Ce projet a un bel avenir avec une viabilité commerciale, a-t-il souligné, mettant l’accent sur le potentiel de ressources en gaz au Nigeria, au Sénégal et en Mauritanie qu’il faut exploiter dans ce projet pour assurer une production disponible pour les 20 prochaines années.
Mettre en valeur les ressources de l’Afrique
Kyari a, en outre, relevé qu’il existe plusieurs opportunités en termes d’énergie pour faire sortir le continent de la pauvreté.
Le mémorandum d’entente a été paraphé par Sediko Douka, Commissaire de la CEDEAO chargé de l’Infrastructure, l’Energie et la digitalisation, Mallam Mele Kolo Kyari, Président Directeur Général de la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC), qui représente le Nigeria, et Amina Benkhadra, Directrice Générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), représentante du Maroc.
La cérémonie s’est déroulée en présence notamment de la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah, du ministre de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques publiques, Mohcine Jazouli, et du directeur général de l’Office de l’électricité et de l’eau potable Abderrahim El Hafidi.
(Avec MAP)