La coopérative œuvre à la préservation et au développement des écosystèmes, tout en poursuivant une exploration continue vers l’innovation
 

L’idée de valoriser et de transformer la noix de cajou est venue à Zineb et à ses partenaires, Ali Akdim, Aïcha Bammoun, Said Abdelkader El Figuigui, lors d’une visite d’une plantation d’anacarde - l’autre nom de la noix de cajou - en Guinée Conakry. Convaincus du potentiel de cette noix, les quatre amis ont alors décidé de fonder ensemble une coopérative sociale et lui ont donné le nom de «Malake», qui signifie «l’ange» en arabe classique. Fiers de représenter une Afrique riche et diverse dans ses origines, ils ont ainsi voulu lui rendre hommage. «Nous aimons l’Afrique et nous avons voulu donner du sens à notre action», explique Zineb.

Représentants de la Maison Malak

Le soir est tombé sur la médina de Marrakech. Des lanternes en fer forgé éclairent les rues étroites du souk, l’air ambiant dévoile des odeurs de safran et de menthe tandis que le bruit métallique des cymbales des porteurs d’eau se mélange joyeusement à l’effervescence des labyrinthes des rues commerçantes.

C’est ici, dans ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, que Zineb Iraqi, entrepreneure sociale et co-fondatrice de la coopérative Maison Malake, vient chercher l’inspiration pour développer ses produits. Carrefour de civilisations et de routes commerciales depuis des siècles, Marrakech la fascine. «J’y vais souvent avec mes associés pour essayer de nouvelles saveurs et développer de nouvelles recettes», raconte-t-elle.

Forme de partenariat entre producteurs de noix de cajou en Guinée et une coopérative marocaine

Depuis l’an dernier, Maison Malake produit des pâtes à tartiner à base de noix de cajou provenant de Guinée Conakry et d’ingrédients 100 % naturels, issus de l’agriculture biologique. Riche en protéines, en antioxydants, en cuivre et en magnésium, la noix de cajou est un aliment de choix avec un potentiel énorme mais encore peu connu.

L’idée de valoriser et de transformer la noix de cajou est venue à Zineb et à ses partenaires, Ali Akdim, Aïcha Bammoun, et Said Abdelkader El Figuigui, lors d’une visite d’une plantation d’anacarde – l’autre nom de la noix de cajou – en Guinée Conakry. Convaincus du potentiel de cette noix, les quatre amis ont alors décidé de fonder ensemble une coopérative sociale et lui ont donné le nom de «Malake», qui signifie «l’ange» en arabe classique. Fiers de représenter une Afrique riche et diverse dans ses origines, ils ont ainsi voulu lui rendre hommage. «Nous aimons l’Afrique et nous avons voulu donner du sens à notre action», explique Zineb.

Vers la densification de la chaine de distribution

Si Maison Malake a pu rapidement se déployer au Maroc, c’est notamment grâce à Eden Souk, la première marketplace du pays dédiée aux produits bio et naturels. Une plateforme soutenue par la Banque africaine de développement à travers le fonds d’investissement Azur Innovation Fund. Eden Souk veille à ce que les producteurs soient mieux rémunérés car le commerce équitable leur garantit de meilleures marges. Les consommateurs, qui recherchent des produits contrôlés, authentiques et de bien-être, sont rassurés par l’origine et la qualité des produits vendus en circuit court, ce qui limite de surcroît l’empreinte carbone.

Eden Souk appuie la distribution de Maison Malak au Maroc

Maison Malake s’applique à développer des partenariats durables sur l’ensemble de sa chaîne de valeur, depuis son réseau de producteurs et fournisseurs jusqu’à ses distributeurs et clients. La coopérative œuvre à la préservation et au développement des écosystèmes, tout en poursuivant une exploration continue vers l’innovation. Répondant à une démarche de «qualité pour tous», les produits de Maison Malake sont dorénavant disponibles sur l’ensemble du territoire marocain.

Si Maison Malake a pu rapidement se déployer au Maroc, c’est notamment grâce à Eden Souk, la première marketplace du pays dédiée aux produits bio et naturels. Une plateforme soutenue par la Banque africaine de développement à travers le fonds d’investissement Azur Innovation Fund.  Eden Souk veille à ce que les producteurs soient mieux rémunérés car le commerce équitable leur garantit de meilleures marges. Les consommateurs, qui recherchent des produits contrôlés, authentiques et de bien-être, sont rassurés par l’origine et la qualité des produits vendus en circuit court, ce qui limite de surcroît l’empreinte carbone.

Zineb Iraqi porte en elle l’énergie des jeunes entrepreneurs du continent qui valorisent les savoirs et savoir-faire africains dans une perspective Sud-Sud. Son ambition : exporter le Made in Africa dans le monde entier. Le sourire aux lèvres, Zineb envisage « un avenir où l’Afrique promeut sa jeunesse, ses femmes, et prospère ».   
 

Article publié pour la première fois sur Afrimag