La demande mondiale de minéraux critiques, indispensables à la transition énergétique comme le cobalt, le cuivre, le lithium, le nickel dont l’Afrique est un gros pourvoyeur, devrait plus que doubler d’ici 2030, selon un rapport publié mardi 11 juillet par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Reste aux pays africains de saisir cette opportunité.
Le rapport «Critical Minerals Market Review 2023» de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) apporte des bonnes nouvelles pour les pays miniers africains : la demande de minéraux dits critiques utilisés dans la fabrication des panneaux solaires, des éoliennes ou encore des batteries des véhicules électriques devrait au moins doubler par rapport aux niveaux actuels d’ici 2030.
Dans le scénario «Zéro émission nette» qui prévoit l’atteinte de l’objectif de la neutralité carbone à l’horizon 2050, la demande de minéraux indispensables à la transition énergétique devrait se multiplier par 3,5 d’ici la fin de la décennie.
Les véhicules électriques et le stockage en batterie sont les principaux moteurs de cette croissance
Les véhicules électriques et le stockage en batterie sont les principaux moteurs de cette croissance, mais la production d’électricité à faibles émissions de gaz à effet de serre et les réseaux électriques y contribuent également de manière importante.
Le rapport de l’AIE révèle par ailleurs que le marché mondial des minéraux critiques a déjà doublé au cours des cinq dernières années pour atteindre 320 milliards de dollars sous l’effet d’une demande croissante et d’une hausse des prix. Entre 2017 et 2022, la demande mondiale de lithium a plus que triplé. La demande de cobalt a augmenté de 70% tandis que celle de nickel a progressé de 40%.
Après avoir atteint des sommets en 2021 et au début 2022 sous l’effet de la reprise post-Covid puis de la guerre en Ukraine, les prix de la plupart de ces matières premières ont connu une accalmie depuis le second semestre 2022.
Dans ce contexte, les investissements dans le développement des minéraux de la transition énergétique ont enregistré un bond de 30% durant l’année écoulée, pour s’établir à 40 milliards de dollars, après une hausse de 20% en 2021. Les entreprises spécialisées dans le développement du lithium ont enregistré une augmentation de 50 % de leurs investissements, suivies par celles qui se concentrent sur le cuivre et le nickel.
Alors que la demande et les investissements augmentent, la sécurité de l’approvisionnement en minéraux critiques demeure une source de préoccupation. L’AIE estime que si les projets prévus sont concrétisés, l’offre sera suffisante pour répondre à la demande d’ici 2030. Mais la probabilité de retards dans les projets miniers, en raison de facteurs tels que les problèmes d’autorisation et de financement ou encore de «lacunes technologiques», risque d’aboutir à une offre inférieure à la demande et à une forte envolée des prix. En tout état de cause, des projets supplémentaires seraient nécessaires à partir de 2030.
Après avoir atteint des sommets en 2021 et au début 2022 sous l’effet de la reprise post-Covid puis de la guerre en Ukraine, les prix de la plupart de ces matières premières ont connu une accalmie depuis le second semestre 2022. Ils demeurent cependant largement supérieurs à leurs niveaux habituels.
Dans ce contexte, les investissements dans le développement des minéraux de la transition énergétique ont enregistré un bond de 30% durant l’année écoulée, pour s’établir à 40 milliards de dollars, après une hausse de 20% en 2021. Les entreprises spécialisées dans le développement du lithium ont enregistré une augmentation de 50 % de leurs investissements, suivies par celles qui se concentrent sur le cuivre et le nickel.
Alors que la demande et les investissements augmentent, la sécurité de l’approvisionnement en minéraux critiques demeure une source de préoccupation. L’AIE estime que si les projets prévus sont réalisés, l’offre de minéraux essentiels sera suffisante pour répondre à la demande d’ici 2030. Mais la probabilité de retards dans les projets miniers, en raison de facteurs tels que les problèmes d’autorisation et de financement ou encore de «lacunes technologiques», risque d’aboutir à une offre inférieure à la demande et à une forte envolée des prix. En tout état de cause, des projets supplémentaires seraient nécessaires à partir de 2030.