L’Afrique du Sud est devenue championne du monde de rugby pour la quatrième fois de son histoire en battant en finale du Mondial-2023 la Nouvelle-Zélande (12-11), samedi au Stade de France.
Les Springboks, longtemps en supériorité numérique après le carton rouge du capitaine All Black Sam Cane à la 35e, ont inscrit tous leurs points grâce à la botte de Handré Pollard, conservant leur titre acquis en 2019 au Japon.
Discipline et réalisme
La discipline et le réalisme des Sud-africains ont été déterminants lors de cette finale. L’Afrique du Sud a profité des fautes de la Nouvelle-Zélande pour prendre le score dès la première mi-temps.
Les All Blacks ont concédé deux cartons dont un rouge du capitaine Sam Cane après décision du bunker (33e). En seconde période, les Springboks ont été sanctionnés par deux cartons jaunes : Siya Kolisi (46e) et Cheslin Kolbe (73e).
Même si les All Blacks ont recollé au score, ce sont bien les Springboks qui étaient en tête à la mi-temps 12 à 6. Grâce à une pression défensive sans commune mesure, les hommes de Jacques Nienaber ont toujours réussi à s’en sortir durant la rencontre.
Au retour des vestiaires les Sud-Africains ont manqué de faire le break avec deux occasions d’essais ratés. À ce moment-là, le match a pris un autre tournant. Les Néo-Zélandais se sont installés dans le camp des Sud-africains. Longtemps restée stérile avec notamment un essai refusé, la domination des All Blacks s’est concrétisée par un essai de Beauden Barrett (58e).
All Blacks :obstacles des poteaux
Un essai non transformé qui a laissé les hommes de Ian Foster derrière au score. Les Néo-Zélandais ont eu une nouvelle opportunité pour passer devant au score. Mais Jordie Barrett a raté à son tour la tentative face aux poteaux. Cinq points manqués au pied qui ont fait la différence à la fin de la rencontre.
L’Afrique du Sud s’impose pour la quatrième fois lors d’une finale de Coupe du monde de rugby. La deuxième remportée en France après celle de 2007.