Le phénomène des placements financiers illicites refait surface sous d’autres formes.
Le Directeur général du Trésor Public et de la Comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques.
Notamment au niveau du secteur du transport.
Face à la presse le jeudi 23 mars 2023, Abidjan, le Comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilés, dirigé par le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité, Assahoré Konan Jacques, s’est offusqué contre les nouvelles formes de placement illicites qui prennent de l’ampleur sur le terrain.
«Les placements de revenus sont règlementés. On ne peut pas collecter l’argent de la population sans avoir reçu au préalable un agrément. Malheureusement, beaucoup d’Ivoiriens se laissent encore tromper par des propositions alléchantes de revenus à la suite de placement d’argent. Ces types d’opérations ont tendance à dilapider l’épargne des Ivoiriens, à flouer les Ivoiriens», a dénoncé Jacques Assahoré.
Le Comité a donc décidé d’agir : « l’une des décisions arrêtées au terme de cette session est de convoquer l’ensemble des structures concernées par cette arnaque, de les entendre, voir si leur modèle économique s’inscrit dans les schémas existants. Si ce n’est pas le cas, nous allons alors leur demander de mettre fin à leurs opérations », a fait savoir le président du Comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilés,.
Selon lui, l’objectif est de protéger la population et son épargne.
C’est pourquoi il a appelé les populations à la prudence et à la vigilance face aux promesses de gains rapides et élevés d’argent.
«Chaque fois qu’il y a une annonce avec des conditions de rémunération qui dépassent le montant de votre placement, il faut savoir que c’est quelque chose de suspect et porteur de risques. C’est antiéconomique», a révélé le président du Comité de veille.
Il a, en outre, conseillé aux populations de s’orienter vers les canaux ‘’officiels’’ pour effectuer des placements sains, sécurisés et rémunérateurs, tels que les DAT à la banque, les titres publics. Indiquant que le Trésor public et l’Autorité des Marchés financiers de l’Union monétaire Ouest-africaine (AMF-UMOA) sont là pour les renseigner.
Éden Charly
Stagiaire
