La capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, abrite ces lundi 3 et mardi 4 octobre, les travaux préparatoires de la 27eme Conférence des parties à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Charm el-Cheikh en Egypte du 6 au 18 novembre prochain.
Plusieurs personnalités dont l’envoyé spécial des Etats-Unis pour le climat et ancien Secrétaire d’Etat américain, John Kerry et le Britannique Alok Sharma, Président sortant désigné de la COP26, à Glasgow en Ecosse en 2021, sont à Kinshasa pour ces travaux qui vont se tenir au Palais du peuple, siège du parlement congolais.
La cérémonie d’ouverture prévoit des prises de parole, notamment par Amina Mohamed, Secrétaire générale adjointe des Nations-Unies, Sameh Shoukry, ministre égyptien des Affaires étrangères, et président de la COP27 ainsi que par le Premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde qui procédera au lancement des travaux.
L’Afrique demande 1.300 milliards de dollars pour pouvoir s’adapter aux changements climatiques
La réunion devrait se concentrer sur les principales questions qui seront abordées lors de la COP27, notamment les efforts de réduction des émissions de carbone, l’adaptation au changement climatique, le financement climatique et les effets néfastes du changement climatique, selon la note de présentation des travaux citée par l’agence Anadolu.
Lors de la COP27, des espoirs seront placés sur la concrétisation des engagements liés au climat pour faciliter la transition écologique afin de réduire les émissions de gaz nocifs et de s’adapter aux changements climatiques conformément à l’Accord de Paris.
La présidence égyptienne de la COP27 a exhorté les pays à «mettre de côté les divergences politiques» sur la guerre russo-ukrainienne et à collaborer pour faire avancer l’action climatique.
L’Afrique demande 1.300 milliards de dollars pour pouvoir s’adapter aux changements climatiques. En définitive, c’est sur uniquement 500 milliards de dollars que s’étaient engagés à mobiliser les pays riches pour l’ensemble des pays pauvres d’ici 2025.