La 6ème édition du Sommet annuel africain des mines (MOTA) a clôturé ses travaux à Paris le 13 juillet. Il en ressort l’exigence de nouvelles plateformes pertinentes pour un dialogue efficace entre les parties prenantes du secteur minier sur le continent.

 

Les 12 et 12 juillet 2023 furent un moment important de l’industrie minière africaine à Paris où différents experts du secteur minier et activités connexes ont défini de nouvelles idées qui permettront une exploitation minière optimale en Afrique. L’objectif visé est de permettre à cette industrie d’être équitablement rentable pour tous les intervenants de la filière.  Autant pour les entreprises extractives que pour les gouvernements, les communautés riveraines. Mais pas que, puisque  l’écologie, c’est-à-dire la production responsable et durable, a été au cœur des préoccupations via l’innovation.

Au cours des deux derniers jours, MOTA 2023 a réuni avec succès 230 délégués provenant de 25 pays, rassemblant ainsi des experts, des acteurs clés de l’industrie minière. Le sommet a été marqué par plus de 50 intervenants et honoré par la présence de personnalités éminentes telles que Samou Seidou Adambi, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Mines du Bénin, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie de la Côte d’Ivoire, Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des Mines de la République du Niger, Prof. Hilaire Elenga, Directeur général du Centre de Recherches géologiques et minières de la République du Congo, Bachir Camara, Secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie de la République de Guinée, et Ibrahima Arona Diallo, Directeur de Cabinet du ministre des Mines et de la Géologie du Sénégal. Collectivement les orateurs du MOTA 2023 ont cherché à explorer le thème de «l’exploitation minière de demain», sur l’axe de l’exploitation minière durable en Afrique.

La demande croissante en minerais, induite par la transition énergétique, a été identifiée comme un moteur majeur de ces développements.

 

Sommet annuel africain des mines : Les solutions proposées par la 6ème édition pour une exploitation juste

Paris 12 juillet. La séance d’ouverture du MOTA 2023

Les discussions captivantes, qui ont eu lieu lors de MOTA 2023 ont mis en évidence une période sans précédent dans l’histoire de l’industrie minière mondiale. La demande croissante en minerais, induite par la transition énergétique, a été identifiée comme un moteur majeur de ces développements. Les délégués ont projeté l’impact actuel et futur de ces évolutions, tout en abordant les nombreuses opportunités et les défis qui en découlent.

L’un des exemples les plus frappants de la diversité croissante de la chaîne d’approvisionnement en minerais entre l’Afrique et l’Europe a été présenté par Global Atomic Corporation. Le projet d’extraction d’uranium de Dasa au Niger, a été annoncé comme étant en bonne voie pour approvisionner les centrales nucléaires européennes dès 2025.

Benjamin Gallezot, délégué Interministériel français aux métaux critiques, a partagé une vision précise du rôle de la France dans ce partenariat UE-Afrique. Il a souligné l’importance de l’Afrique pour la transition énergétique et l’économie mondiale, mettant en avant la valeur de la diversification de la chaîne d’approvisionnement pour renforcer la résilience économique.

Les ministres invités ont partagé une vision commune de l’exploitation minière en Afrique, fondée sur la durabilité et une valeur ajoutée locale maximale. Ils ont décrit les réformes politiques envisagées et mises en œuvre sur le continent pour attirer les investissements et assurer que les richesses minérales de l’Afrique profitent à ses habitants.

L’exploitation minière responsable a été identifiée comme l’avenir de l’industrie minière mondiale lors des discussions de MOTA 2023. Les intervenants ont souligné la nécessité pour l’industrie minière d’intégrer des pratiques durables en prenant en compte tous ses impacts futurs.

Commentant la portée du MOTA, Frédéric Bouzigues, Directeur général de la Société Minière de Boké (SMB) confie : «Le MOTA est un forum stratégique pour les acteurs de l’industrie minière en Afrique. Parler de la mine de demain, thème du sommet cette année, ne peut se faire sans parler de l’intégration des facteurs  environnementaux, sociaux et de gouvernance dans nos pratiques. C’est pourquoi, le Winning Consortium Simandou et le sponsor du panel dédié aux pratiques ESG et ce, sous le prisme de l’innovation. Il est crucial de souligner que l’innovation, soutenue par une vision stratégique, claire, peut permettre de maximiser des engagements liés à l’ESG.»

Durant le sommet des appels ont été lancés pour renforcer le lien entre la transition énergétique et le développement du secteur minier grâce à des modèles de financement innovants et des partenariats d’investissement plus équitables.

La nécessité de réviser les codes miniers obsolètes, d’améliorer la facilité de faire des affaires et de promouvoir la formation et le développement communautaire a été soulignée. Un partenariat véritable et équitable entre l’Europe et l’Afrique a été considéré comme essentiel pour une transition énergétique réussie.

MOTA 2023 a été une plateforme efficace pour le réseautage et le développement des affaires.

La session 6, intitulée « Licence sociale et respect des droits de l’homme : La responsabilité des compagnies minières » a exploré la manière dont la protection des droits de l’homme s’étend désormais au-delà des activités d’une compagnie pour inclure les contractants et autres partenaires, ce qui constitue un défi. Kim Aumonier, de Sherpa, a souligné que toutes les parties prenantes des communautés minières ont le droit de s’exprimer librement, sans risque de représailles ni d’impunité de la part des acteurs économiques. Elle a demandé que l’accès de l’UE aux minerais essentiels prenne en compte les violations des droits de l’homme en Afrique, telles que le travail des enfants. Sydney Domoraud, associé fondateur d’Adna Law, a suggéré d’investir dans la jeunesse pour construire une future force d’avocats et d’activistes qui aideront le continent à naviguer dans les licences sociales, les droits de l’homme et l’exploitation minière responsable en général. Mickaël Daudin, directeur de programme à l’ITSCI, a expliqué que les mineurs artisanaux peuvent faire plus de bien que de mal à l’économie s’ils sont aidés à se formaliser. Il a également souligné l’importance d’améliorer la sécurité et de favoriser la paix dans les zones d’exploitation minière artisanale grâce à une meilleure coopération avec les agences de sécurité gouvernementales et en s’attaquant aux causes profondes de l’émergence de groupes armés non étatiques. Diamana Diawara, directrice régionale pour l’Afrique à la Chambre de commerce internationale, a noté que le secteur minier génère beaucoup de litiges, en particulier dans les projets d’extraction, en ce qui concerne la rupture des contrats.

Elle a attiré l’attention sur l’importance pour les pays africains de respecter et d’appliquer les traités bilatéraux d’investissement afin de créer la confiance dans la protection des investissements étrangers. Mme Diawara a plaidé en faveur de l’arbitrage qui peut aider l’Afrique en tenant compte des nuances locales dans les valeurs et les philosophies afin d’obtenir de meilleurs résultats dans les litiges et la résolution des conflits.

Session 7 – Projecteur sur un pays – La Guinée

La session sur la Guinée a mis en lumière l’attrait du pays pour les investissements, avec des perspectives plus positives et un retour progressif de la confiance dans le pays. Ismaël Diakhité, président de la Chambre des mines de Guinée, a affirmé que les conditions concrètes d’investissement sont réunies, comme en témoigne la présence d’investisseurs miniers actifs, mais qu’elles doivent être renforcées. Il a appelé à davantage d’incitations à l’investissement et à l’amélioration des études géologiques pour soutenir les investissements dans l’exploration. Le Dr. Rokhaya Samba Diène, représentant les femmes dans le secteur minier, a souligné la nécessité d’encourager les filles et les femmes dans le domaine des sciences afin de promouvoir la participation dans le secteur minier. Elle a également encouragé le pays à faire appel à la diaspora guinéenne, qui constitue une source importante de talents et d’investissements en général, mais aussi pour le secteur minier. Alkhaly Yamoussa Bangoura, directeur général de B.A.Y Mining, a expliqué comment le pays a adopté un nouveau code minier avec des lignes directrices et des réglementations plus claires.

Ceci étant, il faut noter également sur un autre registre que : Christine Logbo-Kossi, Directrice générale de la Chambre des mines de Côte d’Ivoire, a expliqué qu’il est important de promouvoir l’intérêt pour l’exploitation minière et les ressources naturelles au sein de la population locale, en particulier chez les femmes. Elle a ajouté que la participation des femmes dans le secteur minier et plus largement dans le secteur des ressources naturelles est encore faible et que lorsqu’elles participent, elles sont placées au bas de l’échelle des valeurs et des bénéfices.

Daniel Stapper, Directeur de Mines to Market chez Pact International, est d’accord avec les autres orateurs sur la nécessité de promouvoir des mines à petite échelle bien organisées et efficaces. Il a observé que les mineurs artisanaux possèdent des connaissances et un savoir-faire technique qui peuvent être consolidés et partagés pour faire progresser l’exploitation minière artisanale et à petite échelle. Des installations de traitement centralisées et une gestion efficace des droits fonciers sont quelques-unes des interventions qu’il a proposées pour renforcer le secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle.

Sidi Mohamed Kaem, Président de la Fédération nationale des usines d’or en Mauritanie, a fait une présentation pour clôturer la session. Il a parlé du défi que représente l’utilisation du mercure dans le secteur de l’ASM aurifère, qui affecte l’industrie de la pêche, et de la façon dont son pays a créé des usines pour extraire l’or des résidus contaminés par le mercure d’une manière plus respectueuse de l’environnement. Il a ajouté que cette démarche était soutenue par un code minier favorable aux investisseurs, qui devrait contribuer à attirer les investisseurs vers les plus de 20 minéraux qui doivent encore être explorés et exploités dans le pays.

Mines africaines et opportunités 

 

La deuxième journée de MOTA 2023 a démarré avec la « Recherche de nouvelles opportunités pour revoir et améliorer les pratiques ESG à travers l’innovation, la mise en œuvre de nouvelles technologies et pratiques pour améliorer la performance ESG ». Daniel Stapper, Directeur de Mines to Market chez Pact International, a réfuté le conflit perçu entre les sociétés minières et le secteur ASM, qui peut être résolu par des approches proactives. Il a ajouté que la professionnalisation et la formalisation doivent être soutenues à la fois par le gouvernement et par les artisans. Pascal Rey, Directeur général d’INSUCO, a plaidé en faveur de la protection des droits fonciers communaux afin de faciliter la participation locale à l’exploitation minière. Ismaël Diakhité, Président de la Chambre des mines de Guinée, a expliqué que l’exploitation minière implique désormais des compétences plus pertinentes, nécessaires pour intégrer les pratiques ESG et être tourné vers l’avenir. Il a souligné l’importance de créer des emplois sûrs et décents avec des salaires décents. Alphonse Yao, Directeur du Centre d’excellence africain pour les mines et l’environnement minier en Côte d’Ivoire, a appelé à la création de nouvelles plateformes pertinentes pour un dialogue efficace entre les parties prenantes du secteur minier. Aboubacar Moustapha, spécialiste technique chez TotalEnergies, a décrit comment son organisation fournit des énergies renouvelables au secteur minier, ce qui est essentiel pour réduire l’empreinte carbone du secteur.

Vincent Favier, PDG d’ECOSLOPS, a fait une présentation sur le fléau des huiles lubrifiantes en tant que source de pollution dans le secteur minier. Il a présenté les interventions de son entreprise pour recycler les déchets d’hydrocarbures afin de promouvoir une économie circulaire. Selon lui, cette démarche est cruciale pour la protection de l’environnement et l’amélioration de l’efficacité économique.

Adrien PAGES, de MORFO, a présenté le travail de son organisation en matière de restauration des paysages après la fermeture des mines. Il a expliqué comment MORFO adopte la technologie pour améliorer et accélérer le processus de restauration. Cela comprend de l’utilisation de la technologie des drones pour la collecte de données et la plantation, ainsi qu’une approche scientifique de la sélection, du développement et de la plantation des semences.

Timothy Campbell, Vice-président ESG et secrétaire général de Global Atomic Corporation, a présenté au public la réussite de son activité de recyclage du zinc en Turquie et la manière dont les pratiques ESG de l’entreprise continueront d’être développées conformément aux principes de l’Équateur et aux normes de performance de la SFI. Il a annoncé des plans visant à minimiser les émissions de carbone grâce au déploiement prévu de l’énergie solaire et à l’utilisation de véhicules fonctionnant aux énergies renouvelables.

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La vision minière de l’Afrique : Perspectives, défis et opportunités futures 

Point 1 : Evaluer les perspectives d’approvisionnement des minéraux ciblés par rapport aux prix et à la demande mondiale

Nous observons actuellement une vulnérabilité des approvisionnements par rapport aux prix et à la demande mondiale des minéraux critiques et stratégiques.

Un effort constant doit donc être maintenu dans une perspective d’accroissement de notre résilience faces aux chaînes d’approvisionnement, bien entendu dans le respect des principes de transparence, de diversité, d’ouverture, de prévisibilité, de sécurité et de durabilité indiqués par la vision minière de l’Afrique (VMA).

C’est pourquoi nous poursuivons les efforts avec une attention particulière sur certains leviers clé dont entre autres :

–          l’évaluation du potentiel minier concernant surtout ces minéraux critiques et stratégiques ;

–          la prise en compte des sous-produits d’autres exploitations minières classiques ;

–          la maitrise de la chaîne de production depuis l’extraction jusqu’à la métallurgie et le raffinage : à ce niveau, nous devrions œuvrer à créer dans nos ensembles régionaux (UEMOA, CEDEAO pour ce qui concerne par exemple l’Afrique de l’Ouest ) les conditions de mutualisation des infrastructures de traitement et de raffinage ;

–          l’amélioration de notre capacité de recyclage des équipements et biens en fin de vie qui renferment ces minéraux critiques et stratégiques;

–          etc.

Dans ce contexte, la République du Bénin, ambitionne de se positionner véritablement dans les chaînes d’approvisionnement transcontinentales en lithium, en nickel, chrome, niobium tantale (ou colombo-tantalite ou Coltan) etc. à côté de l’or.

D’importants projets accompagnent cette ambition du gouvernement avec la mise en place d’un laboratoire moderne dont les travaux de construction sont en phase de démarrage, la conception d’un programme de recherche focalisé sur le lithium, le chrome, le nickel, le niobium tantale.

Cette politique du gouvernement du Bénin repose sur les principes édictés par le renouveau économique engagé depuis avril 2016, notamment le rôle de régulation et de facilitation de l’Etat avec la conviction que le secteur privé doit être le moteur de la croissance accélérée.

Point 2 : Créer des chaines d’approvisionnement en minerais transcontinentales dynamiques en Afrique

Il est vrai que nos états ou nos communautés sous-régionales s’efforcent à inclure les politiques, lois et activités visant à augmenter l’approvisionnement local en biens et services, la formation, le transfert de technologies et le développement de l’entreprenariat local.

Mais au regard des enjeux globaux qui affectent l’exploitation et la transformation des minerais, qu’effectivement les pays africains puissent tenir compte de la nécessité de prendre une part active et équitable dans le développement des chaines d’approvisionnement transcontinentales.

Ainsi, par le truchement des institutions communautaires, et au-delà de l’exploitation uniquement, ces pays devraient avoir leur mot à dire dans la manière dont tous les autres segments des chaines (traitement, métallurgie, raffinage, commercialisation, …)  fonctionnent. L’Afrique gagnerait même en agissant ainsi.

Point 3 : Ajouter de la valeur locale à la production minérale par le raffinage et la fabrication

En effet, les Etats africains devraient adopter des politiques qui incitent à mettre en place les installations nécessaires pour assurer un apport optimisé de valeur ajoutée aux minéraux dans le pays en tant que première option. Lorsqu’il n’est pas possible d’ajouter de la valeur dans le pays, la possibilité de transformer la ressource minérale au sein de la sous-région sera alors envisagée comme la prochaine solution de rechange privilégiée et, lorsque cette option n’est pas réalisable, le reste de l’Afrique sera envisagé.

Cela sous-entend que les Etats africains devraient mutualiser les efforts pour créer ensemble des infrastructures communautaires pour faciliter les options de transformation des minéraux bruts en Afrique.

Point 4 : Stratégie pour les sources d’énergie alternatives dans un contexte d’augmentation des prix mondiaux de l’énergie

La recherche ou le déploiement de sources d’énergie alternative constitue une préoccupation importante pour les Etats.

C’est pourquoi le Bénin a fait l’option de donner aussi de la place pour le développement des énergies renouvelables afin de baisser les coûts de production grâce à l’hydraulique, et augmenter la part de renouvelable dans le mix énergétique. Un objectif de 50/50 pour 2030 est visé pour le mix énergétique.

De même, la recherche du lithium occupe une place de choix dans le programme actuel de prospection minière. Et les perspectives sont bonnes car les massifs de granite et les filons de pegmatite auxquels sont associés la minéralisation en lithium sont denses et se prolongent même au-delà du territoire national vers l’Est.

Points 5 : Scénarios d’approvisionnement futurs – Innovation et production secondaire.

La crise liée à la pandémie de Covid-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ont relancé la problématique de l’approvisionnement en ressources stratégiques pour l’atteinte des objectifs de ‘’zéro émission’’.

La géopolitique des chaînes d’approvisionnement est de plus en plus instable avec une véritable course des pays industrialisés à l’approvisionnement des matières premières stratégiques et/ou critiques. Ces matières premières, les pays africains en regorgent suffisamment et le continent va s’ouvrir aux partenaires qui intègreront les attentes et aspirations liées à une véritable valorisation de ses ressources dans le respect des engagements internationaux en matière de protection de l’environnement et des populations.

L’exploitation minière ne peut plus se faire comme par le passé. Elle doit désormais intégrer les volets environnemental, technologique, social et sur surtout l’innovation dans le recyclage

Une nouvelle ère s’ouvre pour l’Afrique qui va se positionner pour tirer meilleur profit de la nouvelle géopolitique des chaînes d’approvisionnement. C’est une exigence pour le continent africain et un devoir pour ses partenaires dans le «vivre-ensemble.»

Point 6 : Attirer les investisseurs dans un contexte d’incertitude.

Pour attirer les capitaux, il faut absolument créer un cadre politique stable et sécurisé, un climat des affaires attrayant, un approvisionnement stable en énergie à prix abordable et une amélioration des moyens de communication (nouvelles technologies et les routes). Ce sont là, les facteurs clés pour attirer les investissements étrangers.

Où en sommes-nous en Afrique au sud du Sahara ?

Beaucoup d’efforts restent à faire pour maîtriser l’ensemble de ces facteurs et rassurer les investisseurs désireux d’investir en Afrique.

Toutefois, il faut noter que des efforts louables sont faits dans beaucoup de pays africains qui ne demandent qu’à être soutenus pour atteindre le niveau de garantie recherché par les investisseurs.

L’Afrique veut avoir accès aux marchés financiers internationaux avec des critères moins contraignants : durée de vie des prêts plus longue, taux d’intérêt non prohibitifs, célérité dans la mise en place des crédits etc.

Point 7 : Surmonter les obstacles technologiques et commerciaux pour promouvoir la transformation à mi-parcours grâce aux partenariats, aux investissements en recherche et développement, au développement de la main-d’œuvre et à la réduction des obstacles règlementaires pour créer des économies plus diversifiées et durables.