La capitale économique ivoirienne, Abidjan, abrite du mardi 30 août au jeudi 1er septembre 2022,

le taux de pénétration d’Internet n'est que d’environ 30% même dans les zones les plus couvertes.

Cette session va se pencher sur l’accès des faibles revenus et des populations rurales à l’Internet, sans entraver la rentabilité des opérateurs.

la 13ème réunion du Comité des régulateurs de télécommunication (CRTEL) de l’Union économique et monétaire ouest-africain (Uemoa) autour des questions communes du secteur.

Après Ouagadougou (Burkina Faso), où les participants avaient notamment planché sur des textes communautaires, cette session est consacrée aux tarifs des communications, toujours très élevés, à la qualité des services, en deçà des attentes des utilisateurs, et à l’offre sociale d’accès pour permettre à tous, y compris les faibles revenus et les populations rurales, d’accéder à l’Internet, sans entraver la rentabilité des opérateurs.

A l’ouverture des travaux, le président du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Dr Souleymane Coty Diakité, a indiqué qu’il s’agit de « trouver des solutions efficaces et pérennes pour une amélioration de la qualité des services, accessibles pour tous à des prix abordables, de faciliter et d’assurer la fluidité des communications dans la sous-région ».

Aussi, les experts présents à Abidjan devront-ils élaborer « un plan d’actions pour la mise en œuvre effective d’offres sociales d’accès à Internet afin de réduire les barrières qui empêchent les populations vulnérables de profiter des bénéfices qu’offre le numérique ».

Le Commissaire de l’Uemoa en charge du développement des entreprises, des mines, des énergies et de l’économie numérique, Paul Koffi Koffi, président de la réunion, était représenté par son directeur de cabinet, Guynand Maxime Kouamé.

Ce dernier a annoncé qu’un Programme régional de développement de l’économie numérique vient d’être élaboré pour l’augmentation de l’utilisation des services numériques, le renforcement de la gouvernance, l’amélioration de l’accès, l’augmentation des offres de services, la promotion de l’innovation et le développement de la recherche. Il a regretté que le taux de pénétration d’Internet ne soit que d’environ 30% même dans les zones les plus couvertes.

Des représentants de Meta (ex-Facebook) participent à la rencontre pour présenter les propositions de taxation des services numériques et les possibilités qu’offre le géant de l’informatique et des réseaux sociaux aux problématiques abordées.

La réunion d’Abidjan regroupe des représentants venus du Burkina Faso (qui y participent par visio-conférence), du Bénin, du Togo, du Niger, de la Guinée-Bissau, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, à l’exception de ceux du Mali. Le CRTEL existe depuis 2003.

 

AIP

 

NB: le titre est de citoday.net