Un atelier de formation sur la valorisation des déchets issus de la transformation du manioc s’est ouvert lundi 13 novembre 2023

Plusieurs projets meurent à cause de la faible adhésion des bénéficiaires.

C’est un projet de développement des capacités des femmes et des jeunes dans la valorisation des déchets issus de la transformation du manioc.

à Bouaké (centre du pays), à l’intention de 30 leaders de coopératives de production du manioc et de l’attiéké des Régions de Gbêkê et du Bélier.

Cette session de formation, organisé par le Bureau pays de l’Organisation international du travail (OIT) à Abidjan, a pour objectif de former les participants à l’utilisation du biodigesteur, un dispositif technique utilisé pour produire du biogaz qui est un mélange de gaz principalement du méthane et du dioxyde de carbone produit par des bactéries digérant de la matière organique dans des conditions anaérobies.

«Il s’agira d’apprendre à ces femmes ce que sait qu’un biodigesteur, comment on l’utilise, comment on l’entretien, comment on fait les mélanges ? etc. Et surtout comment produire du charbon biologique (biocharbon) et du biogaz avec l’amidon et la peau de manioc », a fait savoir le Coordonnateur national du projet «la dimension sociale de la transition écologique à l’OIT », N’Goran Koffi Marcos.

Selon lui, ce projet, dans lequel s’inscrit le présent atelier de formation intitulé « projet de développement des capacités des femmes et des jeunes dans la valorisation des déchets issus de la transformation du manioc », découle de l’Initiative ‘’Action climatique pour l’emploi’’, dont l’objectif est d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa politique de transition écologique visant à créer un cadre favorable au développement des emplois verts.

30 leaders de coopératives de production du manioc et de l’attiéké des Régions de Gbêkê et du Bélier.

30 leaders de coopératives de production du manioc et de l’attiéké des Régions de Gbêkê et du Bélier suivent cette formation.

En ouvrant cet atelier, le 3è adjoint au Maire de la Commune de Bouaké, Silué Pégabila, a salué cette grande opportunité qu’offre l’OIT aux jeunes et aux femmes des plateformes manioc des Régions de Gbêkê et du Bélier pour produire de l’attiéké durable avec une forte valeur ajoutée. Il les a exhortés « à prendre à bras le corps ce projet parce qu’il doit être mené avec vous par vous et pour vous ».

L’élu municipal a assuré le directeur pays de l’Agence spécialisée de l’ONU, Frédéric Lapeyre, de l’adhésion et de la pleine implication du conseil municipal de Bouaké.

« Plusieurs projets meurent à cause de la faible adhésion des bénéficiaires. Mais, celui-ci ne mourra pas, car nous y veillerons », a-t-il rassuré.

 

AIP